20-25 septembre 2020 : RiseUp4Change

 

Du 20 au 25 septembre 2020, nous nous rassemblés à Berne pour l’événement « Debout pour le Changement » et montrer à quoi peut ressembler un vrai changement. Pendant une semaine à Berne, nous avons montré à quoi peut ressembler une communauté respectueuse du climat vivant de manière durable. Des ateliers, des discussions et diverses activités ont permis d’aborder divers aspects du changement, comme par exemple la justice climatique. Différents mouvements se battant pour elle, tels que le Collectif Justice climatique, Extinction Rebellion, La Grève du Climat et le Collectif Break Free, ont travaillé ensemble pour la première fois afin de franchir une nouvelle étape vers un avenir durable. Pour la première fois, des personnes de tous âges et de tous horizons, venues de toute la Suisse, se sont réunis pendant plusieurs jours pour réfléchir et discuter des mesures à prendre pour faire face à la crise climatique. Collectivement, les militant.e.s ont réfléchi, lors d’assemblées et de workshops, à ce à quoi peut ressembler un monde social, juste, et sans exploitation de la nature.

 

27 JUIN 2020 : XR Doctors

Cet après-midi-là,  les doctors for XR ‘rébellion pour la santé’, groupe de professionnels de la santé inquiets par l’urgence et ses conséquences sur la santé de la population, se rassemblent à la Place de l’Europe.

Lausanne VILLE VIVANTE

 

Extinction Rebellion rêve que Lausanne redevienne une ville où il fait bon vivre.

  • Qu’à la place des voitures, les piétons et les cyclistes occupent toute la ville. Les transports publics sont à un prix abordable pour toutes et tous. Les enfants jouent dans la zone piétonne en toute sécurité. Des arbres et des potagers poussent joyeusement entre les terrasses des cafés.
  • Que les émissions de CO2 liées aux carburants baissent enfin grâce, entre autres, à des subventions et à des prêts sans intérêts pour des chauffages à zéro émission.
  • Que nos élus disent la vérité à la population sur le réchauffement climatique. Qu’ils protègent notre vie et notre santé !
  • Qu’ils mettent sur pied une assemblée citoyenne, ce qui nous fournirait à nous, habitantes et habitants de Lausanne, le moyen de demander un changement rapide et radical. Une telle demande donnerait au gouvernement la légitimité d’agir et permettrait le soutien de tous les partis.

 

19 mai : Acte 1

Les conseiller.e.s communaux de Lausanne ont été accueillis par la Pléiade bleue d’Extinction Rebellion et de nombreu.x.ses citoyen.ne.s. Demandent la mise sur pied d’une assemblée citoyenne pour mieux affronter les crises qui s’annoncent.

Couvrant l’esplanade devant la halle 35 du palais de Beaulieu où se tient la séance du Conseil Communal durant la période de pandémie. Chacun dans son petit carré de 4 m2 pour respecter les consignes de distanciation. Déterminé.e.s, nous demandons que nos politicien.ne.s prennent leurs responsabilités pour atteindre les objectif qu’iels se sont elleux mêmes fixé.e.s.

A cet effet, pour leurs avons remis une lettre.

 

26 mai : acte 2

Pour appuyer notre demande d’interdire les véhicules privés au centre-ville, nous revenons devant le conseil communal afin de passer le message que sommes déterminé.e.s et seront là jusqu’à ce que nous demandes soient prises en compte.

Ce rassemblement est suivi d’une critical mass (manif à vélo), réunissant petits et grands elle se passe en musique et dans la joie et la bonne humeur, et ira même, malgré la présence de la police, jusqu’au rond-point de la Maladière, lieu d’ordinaire dominé par les automobiles.

 

9 juin : acte 3

Toujours aussi déterminé.e.s, nous revenons une fois de plus rendre visite aux conseiller.e.s  communl.es.aux. Suite à ce rassemblement, à vélo ou à pied, nous nous déplaçons vers le Grand pont où un pique-nique était prévu.

 

23 juin : acte 4

Pour ce quatrième acte, nos rebelles se présentent devant le conseil communal avec une comédie musicale, sur l’air de la musique du roi lion, déguisé.e.s en animaux sauvages (les mêmes qui sont en train de disparaître), ‘…rebelle toi, pas de retour à la normale…’. Une manière ludique de d’alerter sur l’urgence à laquelle nous faisons face. Une fois de plus, c’est suivi d’une manifestation à pied et à vélo dans les rues de la Ville.

Cette action, est dès le début accompagnée d’une forte présence policière, disproportionnée face à notre mode d’action qui se veut porteur d’un message positif en vue d’un changement de système. De sorte que les rebelles finiront par être nassé.e.s par la police et subissent un contrôle d’identité.

MAI 2020 : NOGOINGBACK

Mai 2020, la Suisse sort gentiment de son semi-confinement, une période durant laquelle ont a vu le gouvernement prendre leurs responsabilités face à l’urgence sanitaire, la vie sauvages reprendre ses droits et une baisse de la pollution avec les grandes villes vidées de leur trafic et les industries polluantes partiellement arrêtés. Ainsi, XR lance #NoGoingBack « Pas de retour à l’anormal ». Le réchauffement climatique ne fera qu’augmenter les risques de pandémies, c’est pourquoi nous devons agir maintenant. Cet période d’arrêt qu’on a vécu, pourrait être l’occasion de transformer le système toxique dans lequel nous vivons pour créer un avenir sain et durables pour tous.te.s les êtres vivant.

Action Chaussures Vides

Le 12 mai, quelques militants de XR Lausanne, dont des personnes âgées, Doctors for XR et XR Youth se rassemblent (en respectant les distance de sécurité et portant des masques) à Yverdon-les-Bains devant le bâtiment où se tient la séance du grand conseil ; autour d’eux, des dizaines de paires de chaussures sont disposés symboliquement.

Affichage

Une campagne d’affichage a lieu dans plusieurs villes (Lausanne, Genève, Vevey, Montreux, …) pour faire passer le message que l’on ne veut d’un retour à la normale, mais réel changement.

GARE

17 FÉVRIER 2020 : ÉCOCIDES

Lundi 17 février 2020, par des occupations simultanées à Genève et Lausanne, nous avons en lumière un secteur méconnu du grand public, et dont notre pays est pourtant un des principaux responsables des écocides : le commerce des matières premières.

Pour rélever les agissements de ces sociétés qui désirent continuer à piller et dévaster notre planète en toute impunité, nous avons décidé d’occuper leurs locaux.

À Genève, trois cibles ont donc reçu la visite impromptue de rebelles déterminés à dénoncer leurs impact humain et environnemental : Mercuria Energy Trading SA, haut lieu du négoce de pétrole et de produits pétrolier, Vitol, entreprise spécialisée dans le courtage en pétrole brut en en matière dérivée, et Cargill, gigantesque société américaine opérant tant dans la fourniture d’ingrédients alimentaires que dans le négoce des matières premières. À Lausanne, c’est Ifchor, compagnie de transport maritime de matière première disposant de 14 bureaux en Asie-Pacifique, en Europe, aux Moyen-Orient et aux États-Unis, qui aura fait les frais d’une occupation d’une petite heure. Quant à Nestlé, dont le siège se situe à Vevey, la multinationale s’est vue gratifiée d’une chaine humaine.

Une action ayant nécessité la participation de quelques 400 rebelles tout comme la mise au point de scenarios ingénieux, cette campagne de sensibilisation n’a donné lieu à aucune plainte des compagnies intéressées, pas plus qu’à des interventions spectaculaires de la part de la police. Elle appelait ces sociétés à prendre leurs responsabilités relativement à l’environnement et aux droits humains.

JANVIER 2020 : JOJ

Au début de l’année 2020, se tiennent à Lausanne les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ), cet événement sportif se voulait « respectueux de l’environnement »…

De plus la neige se faisant rare dans nos contrées avec le réchauffement climatique, de la neige à dû être transporté en camion pour que ces jeux puissent avoir lieux.

Face à cette hypocrisie, nous avons organisé des petites actions pour demander que ce genre d’agissements s’arrête et que l’on dise enfin la vérité sur l’urgence climatique.

Lors d’une épreuve de sky alpin, des militants de XR Lausanne et de la Grève du climat déroulent des banderoles avec le slogan « pas de jeux dans une planète morte », ils sont très vite interpellés par des agents de sécurité. Quelques jours plus tard, lors de la cérémonie de clôture, quelques rebelles, dont certains déguisées et avec des skis de fond, décident d’aller se promener dans au centre-ville avec des pancartes et de la musique, dans la joie et la bonne humeur. Très peu de temps après le début cette action (qui ne se voulait pas perturbatrice), iels sont nassés par la police et subissent un contrôle d’identité.

14 DECEMBRE 2019 : Blocage de la RUE CENTRALE

Ce samedi, prévu d’occuper la place Saint-François ? La rapide mis en place d’un dispositif de police les faisait vite opter pour un « plan B » – soit le blocage de la rue Centrale. Aussitôt dit, aussitôt fait : quelque 500 rebelles se faisaient fort de reconvertir une artère volontiers fréquentée par les automobiles en « nouvelle zone piétonne ». De sorte que, six heures durant s’y succédaient percussions, danses, chants de Noël détournés, silences appuyés, discours et slogans. Vers 14 :00, la police ayant sommé les rebelles de libérer la place, des petits groupes adoptaient la posture « en tortue » : assis sur la chaussée, dos courbés, membres intriqués et enchaînés les uns aux autres par les chevilles. D’autres, par couples, s’emprisonnaient un bras dans un lourd dispositif de blocage. Il aura donc fallu du temps aux forces de l’ordre, particulièrement nombreuses et offensives, pour défaire le dispositif. Suite à quoi 90 activistes interpellés, parmi lesquels 5 mineurs, allaient être dénoncés à la justice. La grande nouveauté de cette action, la plus spectaculaire menée en Suisse romande, aura été le ralliement de quelque 60 professionnels de la santé ; « rebelles pour la santé » (lien:Doc4XR ->autres groupes locaux) identifiables à leurs chasubles blanches.

27 SEPTEMBRE 2019 : CONVERGENCE DES LUTTES

 

Cet autre vendredi, entre 3500 et 4000 militants issus d’Extinction Rebellion, Grève féministe, Grève du climat, Chailly 2002 et Jardin aux mille mains entendaient envoyer aux responsables politiques suisses un nouveau message fort. Dans cet esprit, dès 10:00, bardé de drapeaux, pancartes et banderoles (« Il est l’heure, la planète se meurt », « On vaut mieux que vos discours hypocrites », etc.), le cortège dans lequel prenait place Jacques Dubochet, prix Nobel de chimie 2017, s’ébranlait de la gare de Lausanne pour prendre la direction d’Ouchy. S’ensuivait une scission en deux groupes : tandis que le premier progressait vers les pyramides de Vidy, point de chute de la manifestation, le second, répondant à l’appel d’XR, poursuivait sur l’avenue de Rhodanie en sorte d’aller bloquer le giratoire de la Maladière. Toutefois, à une centaine de mètres de l’objectif visé, les rebelles se voyaient stoppés net, sommés de se disperser puis délogés par des forces de l’ordre mieux préparées et équipées que lors des précédents blocages. En dépit de cette intervention policière, la manifestation fera date, forte de prises de paroles telles celles du philosophe et professeur Dominique Bourg et d’Aymone Kaenzig, psychomotricienne engagée dans le mouvement XR. L’action, qui pris fin vers 16:00. De nombreuses interpellations ont eu lieu ; toutefois, seul un rebelle a dû passer plus de 24 heures en détention provisoire.

20 SEPTEMBRE 2019 : « ET VOGUE LA GALÈRE »

 

Le vendredi 20 septembre 2019, près de 300 rebelles bloquent, dès 11:30 et pendant plusieurs heures, toute circulation sur le pont Bessières. « Bloqueurs » défendant tout passage et agrippés les un.e.s aux autres en sorte qu’ils soient difficilement séparables ; apparition d’un bateau, d’une scène et même de toilettes sèches ; conférences ; débats ; concerts ; bannières et chants proclamant : « Nous sommes la nature qui se défend », « Pour le vivant, résistez ! » et autres slogans forts…

25 JUILLET 2019 : SWARMING CRÉDIT SUISSE

Afin de dénoncer les mauvais traitements infligés, le 16 juillet 2019, aux activistes du climat massés devant le siège du Crédit Suisse et de l’UBS à Zurich et à Bâle (garde à vue de 48 heures, prélèvement d’ADN…), un groupe de rebelles bloque la circulation sur l’avenue Benjamin-Constant à proximité de la succursale de Crédit Suisse. 52 sont contrôlées et identifiées, huit d’entre elles ont été acheminées à l’Hôtel de Police.

Avril 2019 : Semaine de rebellion internationale

13 Avril : Déclaration de Rébellion Berne

Le 13 avril 2019, plus de 200 activistes provenant de toute la Suisse se retrouvent devant le Palais Fédéral de Berne et proclament une déclaration de rébellion.

15 Avril : Petit déjeuner Pont Chauderon

Ce matin-là, peu avant 8:00, une trentaine de personnes se postent aux deux extrémités du pont, contraignant la police à dévier le trafic. Drapeaux, pancartes, thermos et victuailles à la clé, 250 personnes, rebelles et de sympathisants, peuvent alors prendre place sur ce qui constitue l’une des principales artères de la ville. Peu avant 9 :00, ainsi qu’il en avait été convenu, la foule évacue la chaussée sous les regards des agents impassibles.

18 Avril : Pique-nique Grand Pont

Trois jours après avoir bloqué le pont Chauderon, soucieux de renforcer notre action revendicatrice auprès des autorités, quelques 300 rebelles ont remis la pression en occupant durant une heure le Grand-Pont. D’où, aux environs de midi, en plein cœur de la ville, devant des passants étonnés, banderoles, drapeaux et tambours à la clé : se tient un vaste pique-nique.