Lundi 17 février 2020, par des occupations simultanées à Genève et Lausanne, nous avons en lumière un secteur méconnu du grand public, et dont notre pays est pourtant un des principaux responsables des écocides : le commerce des matières premières.
Pour rélever les agissements de ces sociétés qui désirent continuer à piller et dévaster notre planète en toute impunité, nous avons décidé d’occuper leurs locaux.
À Genève, trois cibles ont donc reçu la visite impromptue de rebelles déterminés à dénoncer leurs impact humain et environnemental : Mercuria Energy Trading SA, haut lieu du négoce de pétrole et de produits pétrolier, Vitol, entreprise spécialisée dans le courtage en pétrole brut en en matière dérivée, et Cargill, gigantesque société américaine opérant tant dans la fourniture d’ingrédients alimentaires que dans le négoce des matières premières. À Lausanne, c’est Ifchor, compagnie de transport maritime de matière première disposant de 14 bureaux en Asie-Pacifique, en Europe, aux Moyen-Orient et aux États-Unis, qui aura fait les frais d’une occupation d’une petite heure. Quant à Nestlé, dont le siège se situe à Vevey, la multinationale s’est vue gratifiée d’une chaine humaine.
Une action ayant nécessité la participation de quelques 400 rebelles tout comme la mise au point de scenarios ingénieux, cette campagne de sensibilisation n’a donné lieu à aucune plainte des compagnies intéressées, pas plus qu’à des interventions spectaculaires de la part de la police. Elle appelait ces sociétés à prendre leurs responsabilités relativement à l’environnement et aux droits humains.