Lausanne VILLE VIVANTE

 

Extinction Rebellion rêve que Lausanne redevienne une ville où il fait bon vivre.

  • Qu’à la place des voitures, les piétons et les cyclistes occupent toute la ville. Les transports publics sont à un prix abordable pour toutes et tous. Les enfants jouent dans la zone piétonne en toute sécurité. Des arbres et des potagers poussent joyeusement entre les terrasses des cafés.
  • Que les émissions de CO2 liées aux carburants baissent enfin grâce, entre autres, à des subventions et à des prêts sans intérêts pour des chauffages à zéro émission.
  • Que nos élus disent la vérité à la population sur le réchauffement climatique. Qu’ils protègent notre vie et notre santé !
  • Qu’ils mettent sur pied une assemblée citoyenne, ce qui nous fournirait à nous, habitantes et habitants de Lausanne, le moyen de demander un changement rapide et radical. Une telle demande donnerait au gouvernement la légitimité d’agir et permettrait le soutien de tous les partis.

 

19 mai : Acte 1

Les conseiller.e.s communaux de Lausanne ont été accueillis par la Pléiade bleue d’Extinction Rebellion et de nombreu.x.ses citoyen.ne.s. Demandent la mise sur pied d’une assemblée citoyenne pour mieux affronter les crises qui s’annoncent.

Couvrant l’esplanade devant la halle 35 du palais de Beaulieu où se tient la séance du Conseil Communal durant la période de pandémie. Chacun dans son petit carré de 4 m2 pour respecter les consignes de distanciation. Déterminé.e.s, nous demandons que nos politicien.ne.s prennent leurs responsabilités pour atteindre les objectif qu’iels se sont elleux mêmes fixé.e.s.

A cet effet, pour leurs avons remis une lettre.

 

26 mai : acte 2

Pour appuyer notre demande d’interdire les véhicules privés au centre-ville, nous revenons devant le conseil communal afin de passer le message que sommes déterminé.e.s et seront là jusqu’à ce que nous demandes soient prises en compte.

Ce rassemblement est suivi d’une critical mass (manif à vélo), réunissant petits et grands elle se passe en musique et dans la joie et la bonne humeur, et ira même, malgré la présence de la police, jusqu’au rond-point de la Maladière, lieu d’ordinaire dominé par les automobiles.

 

9 juin : acte 3

Toujours aussi déterminé.e.s, nous revenons une fois de plus rendre visite aux conseiller.e.s  communl.es.aux. Suite à ce rassemblement, à vélo ou à pied, nous nous déplaçons vers le Grand pont où un pique-nique était prévu.

 

23 juin : acte 4

Pour ce quatrième acte, nos rebelles se présentent devant le conseil communal avec une comédie musicale, sur l’air de la musique du roi lion, déguisé.e.s en animaux sauvages (les mêmes qui sont en train de disparaître), ‘…rebelle toi, pas de retour à la normale…’. Une manière ludique de d’alerter sur l’urgence à laquelle nous faisons face. Une fois de plus, c’est suivi d’une manifestation à pied et à vélo dans les rues de la Ville.

Cette action, est dès le début accompagnée d’une forte présence policière, disproportionnée face à notre mode d’action qui se veut porteur d’un message positif en vue d’un changement de système. De sorte que les rebelles finiront par être nassé.e.s par la police et subissent un contrôle d’identité.